Journal de Marissa

<< & arrête de faire semblant. Tu te caches, finalement, j'en viens à me demander si je te connais vraiment. Enlèves ce masque, ce déguisement que tu portes chaque jours, seule ou en ma compagnie. Au fond, qu'est-ce que je sais de toi ? De ce tissu de mensonges que je n'ai jamais compris. De ces gestes, ces paroles, ces mots que tu me dis, mais que tu ne penses pas. Ces paroles soi-disant sincères. J'aimerai qu'un jour, un seul, tu me regardes dans les yeux, et que tu me dises la vérité. La réalité, ce que tu penses. De moi, . Aujourd'hui, moi, moi seul, j'ai envie de te dire non. Non, je n'en peux plus, je ne tiens plus. Je m'en vais, je prends mes bagages, et tout le peu de beaux souvenirs qu'il me reste. Aurevoir. Après tout, Adieu même. >>


Je crois. J'avance, je fais des pas, des mauvais pas, les mauvais choix.
Je flanche. Je tombe
SAME MISTAKES

Cher journal
Ouh ... Ca me fais bizarre , je n'ai jamais vraiment eut de journal, tout simplement parce-que je ne suis pas une fille assidue et que je n'arrive pas à en tenir un correctement. Mais j'ai ressentit l besoin d'écrire, chose que j'avais laissé derière moi depuis bien longtemps ...
Il y a quelques temps, J'ai dut retourné à Los Angeles , j'ai quitté Tree hill sans rien dire à personne, je ne pouvais pas avouer la vraie raison, je ne pouvais pas dire que j'allais me faire hospitaliser, parce-que je n'aime pas me plaindre et que ... je n'avais pas forcément envie de parler de ma "maladie"
J'ai retrouvé mon ancien journal, où je n'avais écrits que quelques pages mais où je t'avais parlé de ce démon qui me bouffait déjà à l'âge de 15ans. Pour certains, j'avais tout, ma vie était merveilleuse, je fréquentais la jeunesse dorée de L.A, je passais mes soirées dans les fêtes mondaines, j'avais de l'argent, une multitude d'argent.
Mas cette vie était remplie de vices, Comment peut-on croire que l'argent fait le bonheur ? Que la richesse dépasse tout ?
Serieusement, je pourrais , à moi toute seule prouver le contraire.
Bref, donc il y a 6 ans, j'avais déjà fait un séjour en cure, pour combattre mon anorexie, je n'aime pas employé ce mot, entre nous, il me rappelle trop de mauvais souvenirs, et à ma sortie, j'étais fière, terriblement fiere... Mais cette fierté était cruelle, vraiment. Avant de partir, on m'avais prévenu que cette maladie était ancrée, qu'elle laisserait des anomalies à jamais et que je pouvais replonger à tout moment, il suffisait d'un crak , d'un boum.
Pour information : A mes 18ans, j'ai tout quitter, mes parents, que je ne voyaient jamais et qui essayaient de combler leur absence par de bons gros chèques, L.A et ses paillettes , tout et je suis venue m'installer à Tree Hill. Le début a été dur, je ne te le caches pas mais je m'y suis fait petit à petit , j'ai rencontré des gens super est la ville est ... simple !
Cela faisait plusieurs mois que j'avais emmenagé et que j'avais décidé d'enterrer mon passé seulement un matin, j'ai reçut un coup de fil, qui a tout chamboulé, désolé je n'ai pas le temps ou plutôt pas l'envie de raconter cet << appel >> . Ils avaient raisons, les médcins, je ne voulais pas, mais la maladie l'a emportée, je n'étais plus assez forte, j'avais trop enduée, quand t'as mal t'encaisses et t'encaisses mais un jour tout finit par éclater. Je ne mangeait plus, j'étais laide, je me trouvais laide, j'en étais consciente, je ne pouvais plus continuer.
Mes parents m'ont obligés à rentrer dans ma ville natale et m'ont directement hospitalisée... C'était un vie, cruel et horrible , un cercle vicieux tu vois ?
Me voilà maintenant de retour à Tree Hill, en forme mais avec dans le ventre, toujours, cette peur, peur de replonger car s'il y a une chose que je ne contrôle pas , c'est bien "ça" .
Je suis amoureuse, ca faisait longtemps hein ? Que j'avais décidé de ne plus jamais croire à l'amour, qui m'avais tant de fois jouer des tours
J'ai osé me confier , j'ai osé parler de mon passé et de ma maladie, j'ai lui ai fait confiance, j'éspère que je ne le regretterai pas ...

Lucas <3

J'ai mal au bras .